Que cela soit clair: dans l'hypothèse où cette conversation se produirait, vous n'auriez pas tort.
BLAKROC : Blakroc Quand un des meilleurs groupes de blues s'associe à une flopée de rappeurs, il en résulte un album qui n'a réjoui ni fans des Black Keys, ni amateurs de hip-hop. Un croisement intéressant, mais qui manque tout simplement de vrais bons morceaux pour tenir la distance. | |
JULIAN CASABLANCAS : Phrazes For The Young La pochette magnifique, où Casablancas pose en monarque blasé dans un décor à la Phantom Of The Paradise, laissait augurer un album décadent et délicieusement outré. Las, si un ou deux morceaux au mauvais goût assumé réjouissent ("Out Of The Blue" notamment), l'album de JC est bien trop sage pour réellement fasciner. Casablancas voudrait se donner une image d'excentrique un peu fou à la Todd Rungren, il se dévoile ici comme un musicien doué, mais trop calculateur pour convaincre. | |
THE LOVE ME NOTS : Upsidedown Insideout Canada Dry. On parle assez de ce groupe ailleurs pour que nous ayons besoin de le faire; ce combo ne serait-il pas surestimé ? La démarche paraît honnête, malheureusement aucune chanson n'est réellement convaincante. | |
THE XX : The XX Le revival 80s continue. Cette année, The XX ont dépoussiéré le cadavre de la dream pop avec leur premier album minimaliste. Surexposés dans des médias trop contents de trouver quatre anglais vêtus de noir et faisant la gueule au milieu de tous ces groupes joyeusement fluo, The XX est devenu le groupe préféré des faux-dépressifs et des poètes maudits de pacotille. Pas de bol pour eux. Avec la hype qui les entoure, le retour de bâton s'annonce violent et l'avenir difficile, on espère désormais que leur succès ne poussera pas les Cocteau Twins à se reformer. | |
THEM CROOKED VULTURES : Josh Homme - John Paul Jones - Dave Grohl : un super groupe ? Probablement. Quoiqu'il en soit, leur premier album est un disque inutile, qui n'est ni bon, ni bon. Vivement que le soufflé retombe. | |
BROADCAST AND THE FOCUS GROUP : Hype, hype, hype. Après le succès critique d'Animal Collective, les groupes électroniques ont le vent en poupe. Avec une quantité de drogue et d'alcool suffisante, ce disque pourrait éventuellement être apprécié par certaines personnes. Les tristes rédacteurs de ce site n'ont sans doute ni assez bu, ni assez consommé de stupéfiants pour parvenir à ce point. | |
GONG : 2032 S'il y a un site au monde où on aurait dû accueillir avec enthousiasme la sortie d'un nouvel album de Gong, c'est bien ici. Malheureusement, la discographie intéressante du groupe s'est arrêtée il y a bien longtemps. En ces temps de perdition et de troubles métaphysiques, il est bon de savoir Daevid Allen sur les routes; pour ce qui est d'acheter ce nouvel album de Gong, c'est différent. | |
THE WARLOCKS : The Mirror Explodes Ce disque n'a rien à faire dans cette liste; Eric aurait dû en faire la chronique depuis le mois d'octobre. | |
DEVENDRA BANHART : What Will Be Depuis Nino Rojo et Rejoicing in the Hands, beaucoup d'espoirs et d'enthousiasme accompagnaient Devendra Banhart. Malheureusement, 2009 l'a vu apparaître calmé et étonnamment consensuel, malgré un choix de moustache excellent. | |
RIPCHORD : Beginner's Luck Parfois au détour d'un riff de guitare bien troussé ou d'une mélodie agréable, on se laisse avoir par un morceau. Le single "Lock Up your Daughter" nous fit espérer un groupe anglais qui puisse être acceptable en ces temps de débâcle britannique. Erreur, l'album est incroyablement mauvais. Sale temps pour les rosbifs. | |
DE STAAT : Wait For Evolution Qu'est-ce que cet album fout ici ? On n'en sait rien non plus. Les voies du téléchargement nous emmènent parfois vers des disques qui nous inspirent au mieux quelques écoutes respectueuses, au pire un zapping immédiat et affligé. Avec De Staat et son mauvais album, rendons hommage à tous les trucs que n'aurions jamais écouté si Internet n'existait pas, et qui disparaitront de notre existence au prochain nettoyage de disque dur, promis. | |
BOB DYLAN : Christmas In The Heart 1975 est la dernière année au cours de laquelle Dylan avait sorti deux albums solos. Les disques en questions s'appellaient Blood on the tracks et Basement Tapes. 2009 a vu Dylan sortir deux albums inutiles, dont celui-ci, un recueil de chants de Noël qui semblent avoir été interprétés par un Grinch alcoolique en perdition totale. | |
Pour ceux qui l'auraient raté, le Volume 1 est ici : http://planetgong.over-blog.com/article-34194601.html |