10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 22:00

Muse. The Resistance

Muse -

The Resistance

(Warner 2009)

 

 

C'est avec une vraie gourmandise et une légère appréhension qu'on s'est lancé pour la première fois dans l'écoute de The Resistance de Muse. Il faut dire qu'on attendait cet album avec une certaine impatience. Le précédent Black Holes & Revelations nous avait estomaqué par son côté pompier décomplexé et l'air grave emprunté par le groupe au moment de balancer ses morceaux aussi comiques que prétentieux. Matthew Bellamy, véritable Eric Idle du rock moderne, était en 2006 le chanteur le plus drôle de la planète.

 

Malheureusement pour lui, en 2008 est sorti Slipway Fires de Razorlight qui a vu Johnny Borrell reprendre avec panache sa couronne de chanteur con avec ses chansons larmoyantes et ses clips spirituels à base d'allumettes. Si on a bien ri, cela semble avoir fâché Matthew Bellamy – pas habitué à voir son trône vaciller – qui a décidé de remettre les pendules à l'heure.

 

Très vite l'idée d'un concept album a été lancée, histoire de s'assurer une certaine inanité. Quelqu'un a suggéré de couper les morceaux en plusieurs parties et de leur donner des titres évoquant ceux de Jean-Michel Jarre (comme "Exogenesis : Symphony Part 3 : Cross-pollination"), toujours une valeur sure. Un autre a invité le reste du groupe à se plonger dans l'écoute des groupes les plus effroyables de la fin des années 70, tandis que Bellamy a promis de remettre le nez dans ses partitions de piano classique. A l'unanimité, le glam outré de Queen, le prog baveux de Yes et Emerson, Lake & Palmer ont ainsi été retenus pour enrichir le son du groupe. Pour bien finir le boulot, le groupe a engagé un orchestre de 40 musiciens pour jouer une mini-symphonie inspirée des compositeurs préférés de Bellamy. Gare à toi, Johnny Borrell !

 

La grande question qu'on se pose avant l'écoute de The Resistance, c'est "L'album sera-t-il à la démesure du single "United States Of Eurasia" ?". Pour mémoire, ce morceau délirant poussait Muse dans ses derniers retranchements en termes de n'importe quoi : ouverture au piano puis couplet calqués sur "We Are The Champions" de Queen (avec chœurs, violons, son de guitare baveux à la Brian May, chant affecté en surrégime), passage arabisant façon Lawrence d'Arabie, refrain braillard à la "Flash Gordon" (Queen encore), le tout saupoudré de paroles débiles. Sur la version album, le coup de grâce est porté en fin de morceau, par un passage nommé "Collateral Damage" où le groupe colle de façon incongrue rien moins que la Nocturne n°2 en Mi bémol majeur de Chopin (ah! les joies de la musique classique libre de droits…).

 

Le reste de l'album est à la hauteur de nos espérances. L'ouverture "Uprising" réjouit par son jeu de guitare dégoulinant et un premier refrain digne de "Maréchal nous voila" : "Weeeeee will beeeee victoooooooooooooooorious"), "Resistance" multiplie la surenchère et montre que Muse a définitivement abandonné toute idée de bon goût, chose que confirme "Undisclosed Desires" à l'intro-RnB risible, sorte de croisement horrifique entre Usher et U2. L'album est incroyablement varié et démontre le talent de Muse pour pervertir tous les genres musicaux.

 

Sur la ballade gros-cul "Guiding Light", Bellamy s'épuise en solos pyrotechniques pour masquer le vide de son morceau. Dans un registre plus rapide, Muse est aussi divertissant : "Unnatural Selection" ouvre sur un orgue d'église avant de partir dans un riff de guitare tournoyant proche de celui de "New Born", le morceau devient alors très lourd (dans tous les sens du terme) mais prend l'auditeur à contre-pied par un ralentissement soudain qui permet à Bellamy de s'adonner à sa pratique favorite : s'époumoner dans son micro. Après une nouvelle accélération en fin de morceau, on est à genoux. Pendant 6 minutes, Muse a encore repoussé les limites du rock épique en le portant à sa limite ultime : le non-sens total. La structure en trois parties n'a aucune ligne directrice autre que la démonstration vaine. A trop vouloir en faire des tonnes, le groupe atteint une sorte de dimension parallèle. Un cauchemar pour mélomanes que le rocker amusé trouvera ça beaucoup plus drôle que n'importe quel sketch de Gad Elmaleh ou Florence Foresti.

 

Fidèle à lui-même, le groupe n'oublie pas d'en rajouter une couche dans la foulée avec "MK Ultra" (moins sympathique néanmoins) avant ce "I Belong To You / Mon Cœur S'ouvre A Toi" de cabaret que d'aucuns qualifieraient de pouet-pouet. Après un démarrage primesautier, le groupe refait son spécial – le ralentissement en milieu de morceau – et enchaine avec panache sur un passage larmoyant (violons, piano façon Clayderman) chanté en français. Ce qui est rassurant avec Bellamy, c'est qu'il n'a peur de rien, et surtout pas du ridicule. L'entendre chanter dans une langue que manifestement il ne maîtrise pas est un délice[1].

 

La fin de l'album voit le groupe se lancer dans son pari le plus osé : une mini-symphonie en trois actes nommée "Exogenesis". La première partie "Overture" commence comme une musique de film, avec un côté romantique façon Dvorak, et se termine par une pulsation de basse et un chant en falsetto. La deuxième partie, "Cross-pollination", lorgne du côté du Rhapsody in Blue de Gerschwin en intro et en fin de morceau. Ceci mis à part, le morceau reste une ballade au piano très classique qu'un inévitable contingent de pompier vient ébranler. On y retrouve des solos de guitare à la Brian May avec un certain plaisir, mais les festivités ne durent pas, et Muse revient à ses aspirations classiques pour la troisième partie "Redemption" qui évoque pèle-mêle la "Sonate au clair de lune" de Beethoven et Chopin, encore. Le morceau se termine dans un dernier pastiche de Queen et des violons sanglotants. Le chef d'œuvre comique du groupe ? Oui et non. Si le morceau est aberrant de A à Z, son côté calme et le fait qu'il cite autant de morceaux classiques le rendent un peu stérile. Muse sont plus drôles quand ils jouent le panache de la surenchère idiote, ici ils ressemblent à des étudiants en musicologie qui présentent un projet de fin de cursus et leurs copies de morceaux classiques sont trop larmoyantes pour qu'on trouve matière à rire.

 

Quoi qu'il arrive, Muse auront marqué l'année 2009 de ce The Resistance flamboyant, imaginatif et incroyablement mauvais. On ne peut qu'admirer l'opiniâtreté de Muse qui s'aventurent toujours plus vers une musique surchargée et superficielle. Ils auraient tort de changer : plus ils en rajoutent, plus leur contingent de fans grandit. Là où ils sont très forts, c'est que leurs disques sont tellement mauvais qu'ils en deviennent des chefs d'œuvres d'humour involontaire. Il nous est ainsi arrivé d'écouter "United States Of Eurasia" un soir de déprime pour retrouver le sourire. C'est plus efficace qu'un antidépresseur et ça ne comporte aucun risque pour la santé. C'est pour cette raison précise qu'on ne peut classer ce disque parmi les "Disques à jeter par la fenêtre" : il a des vertus thérapeutiques.

 

 

 

Tracklisting :

 

   1. Uprising

   2. Resistance

   3. Undisclosed desires

   4. United states of Eurasia (+ Collateral damage)

   5. Guiding light

   6. Unnatural selection

   7. MK-Ultra

   8. I belong to you (+ Mon cœur s’ouvre à ta voix)

   9. Exogenesis: Symphony part I (Overture)

  10. Exogenesis: Symphony part II (Cross pollination)

  11. Exogenesis: Symphony part III (Redemption)

 

 

L'album est en écoute intégrale sur Deezer : www.deezer.com/en/#music/muse/the-resistance-390984

 

 

 

Vidéos :

 

"United States Of Eurasia"




[1] Officiellement, il chante "Ah! Réponds, Réponds à ma tendresse, Verse-moi, verse-moi l'ivresse!" mais on ne comprend pas grand-chose la première fois. Une fois qu'on sait ce qu'il chante, on comprend plutôt "Wi-ponz a ma tendwezeu … veursé moi livouess".

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commentaires

R
<br /> bon, je sais, je ne devrais pas relancer cette discussion... mais j'étais hier à Allusions et citations savantes dans le dernier album de Muse The Resistance. Assimilation ou<br /> recherche de légitimité ? par Jean-Patrick Besingrand ( http://www.theses.fr/s71756 ) et...<br /> <br /> <br /> Conclusion ? Il a raison monsieur 23, "il n'est pas utile de le dire en vomissant" : ce désossage musicologique ( et absolument pas mal intentionné ) d'éléments dont cette critique cite 2<br /> (Nocturne, Sonate au Clair de Lune...) m'a laissé m'étouffant pour ne pas rire à haute voix ( j'étais pas le seul...).<br /> <br /> <br /> Extrait résumé et paraphrasé de la discussion (sérieuse, naïve, cherchant sincèrement à comprendre...) :<br /> <br /> <br /> "Mais est-ce qu'on peut vraiment considérer citations et allusions du plus galvaudé de la musique classique, genre qu'on retrouve dans toutes les compils Prisu les 20 plus grands<br /> morceaux classiques, en interprétations typiquement exagérées et grandiloquentes, comme de la ( tentative de ) légitimation ??? N'est-ce pas plutôt un simple procédé de fabrication de<br /> musique de masse où l'on scotche ensemble tout ce qui se vend bien ?<br /> <br /> <br /> - Ben c'est vrai qu'on peut se demander ce qu'on peut bien espérer comme légitimation de cette sauce, mais les discours du groupe vont quand même dans le sens d'une prétention à l'érudition<br /> musicale qui semble imposer cette interprétation de leur démarche..."<br />
E
<br /> <br /> Je mets le lien de ratel cliquable ici : http://www.theses.fr/s71756<br /> <br /> <br /> C'est sûr qu'au delà du collage estomaquant que propose Muse sur cet album, c'est leur attitude qui prète à rire. Se prendre autant au sérieux tout en reprenant des "tubes" classiques a de quoi<br /> décoincer les zygomatiques des vrais amateurs de classique.<br /> <br /> <br /> En tous cas ils ont réussi leur coup. Avec leur prétendue érudition ils ont réussi à convaincre une partie de la population de leur "génie". Et le pire dans tout ça, c'est de voir que de nombreux<br /> gens sont excités et impatients à l'écoute des nouveaux extraits de leur prochain album, qui semble tout aussi sobre : <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> "mais pour la plupart d'entre nous ce temps béni de l'adolescence n'est qu'un lointain souvenir (à part MC5, il convient de le rappeler)"<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Arf, m'en parle pas, c'était le bon temps...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Maintenant, je suis plutôt du genre post-pubère, tu 'ois.<br />
A
<br /> Muse, c'est de la parodie. Si tu l'écoutes au dixième degré, ça passe.<br /> <br /> <br /> J'ai un "ami" qui est fan (au premier degré) de Muse et d'Indochine, j'ai tout essayé pour le détourner de cette perversion mais rien n'y fait...<br />
T
<br /> ahah oui les deux arguments massus de tout anti critique musicale sont de sortie : le musicien raté, et l'adolescent plein d'hormones,<br /> <br /> <br /> malheureusement tu tapes mal mon cher, certes la plupart des gens ici restent des ados atardés, mais pour la plupart d'entre nous ce temps béni de l'adolescence n'est qu'un lointain souvenir (à<br /> part MC5, il convient de le rappeler),<br /> <br /> <br /> et puis même certains prennent de temps en temps leurs instruments, et montent sur de modestes scènes d'ailleurs, mais sans aucune frustration non aucune, l'onanisme guitaristique d'un Bellamy<br /> n'est pas jalousé en ces lieux...<br /> <br /> <br /> donc voilà un peu de mauvaise fois, comme c'est annoncé, et de méchanceté mérité (une belle tête à claque que ce Matthew quand même), ne sont pas forcément les signes d'une aigritude absolue...<br /> <br /> <br /> et puis il y a pleins d'autres chroniques appétissantes qui donnent l'eau à la bouche mon cher stéphane, ne reste pas là dessus !<br />
E
<br /> Je répondrai simplement à ce commentaire affligé d'une première phrase syntaxiquement aberrante que d'aucuns feraient bien de mater Spinal Tap.<br />
G
<br /> Je dois avouer adorer le "post-pubère"... Parce que j'ai beau chercher je ne vois pas en quoi ça peut être une insulte^^.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> (Et évidement le passage par obligé de l'accusation de "musicien raté".)<br />
M
<br /> Leçon n°1 : Ne jamais, JAMAIS dire du mal de Muse, sous peine de voir des cars entiers de fan-boys enragés débarquer sur le blog et foutre la pagaille.<br />
D
<br /> ah chouette on refait le match !<br />
S
<br /> L'article, tout comme les commentaires qui le suivent, démontrant à quel point le monde musical et ses amateurs soit-disant éclairés sont ouverts d'esprit ... je ne suis ni fan ni anti muse ,<br /> mais avez-vous réellement beosin de vous baigner dans cette logorhée post-pubère pour exprimer votre désaccord sur les choix de ce groupe ? Alors un peu de modestie, mettez-vous au piano et<br /> écrivez un morceau, rares sont ceux qui dépasseront le  niveau d'"Au clair de la lune" ...<br />
E
<br /> <br /> Ah, il existe donc toujours des fans de Muse.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> <br /> Tiens Seb, un peu de lecture<br /> <br /> <br /> http://www.musiclodge.fr/article-les-pires-critiques-de-critiques-62817139.html<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> Mon pauvre tu est pitoyable, Tu essaye de te faire remarquer, avec ta connerie et ta mechanceté c'est gagné. trouve toi une vrai vie.<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Bon écoute mec, j'ai pas besoin de ta condescendance à deux balles. Alors si tu as envie de causer, sors la boite à arguments et on discute un peu de Muse et du manque de recul absolu de leurs<br /> fans (merci de lire en préambule les quatre pages de commentaires et de revenir avec un argumentaire solide qui sort des insultes de cour de récré)<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Pitié anarchy laisse tomber, tu t'enfonces a chaque commentaire je t'assure, personne ne voit ou tu veux en venir, ça devient ridicule.<br /> <br /> <br /> Eric, je suis ton blog depuis un petit moment deja, il est excellent, ne laisse pas ces 150 commentaires inutiles te decourager.<br /> <br /> <br /> Ne le prends pas mal mais j'aurai preferé que tu consacres plus de temps a rediger de nouvelles chroniques plutot que de le perdre a repondre a tout ces com' et d'essayer de donner un sens a ces<br /> debats stériles.<br /> <br /> <br /> Bon courage, bonne continuation.<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Oui, je t'avoue que la discussion sur Muse n'a plus grand intérêt à mes yeux, vu que la plupart du temps ce sont des gens qui tombent sur PlanetGong pour la première fois et qui s'insurgent sans<br /> avoir lu toute la ribambelle de commentaires.<br /> <br /> <br /> Idem pour Piero Scaruffi, j'ai déjà dit ce que j'en pensais dans cette discussion (ou une autre, je sais plus), il se la joue A Mencken Chrestomathy version rock, en défendant des thèses<br /> très contestables, notamment sur les Beatles.<br /> <br /> <br /> En plus le mec est super élitiste, son top des meilleurs albums de tous les temps ne contient quasiment que des albums à moitié expérimentaux, difficiles d'accès pour le quidam moyen (Trout<br /> Mask Replica de Beefheart en n°1, Popol Vuh et Faust dans le top 5). Ce sont des bons albums bien sûr, mais cette pose est super snob. Cela dit, il place Flying Teapot de Gong en<br /> 25e position, donc il n'est pas foncièrement mauvais.<br /> <br /> <br /> Enfin bref, si quelqu'un veut lancer un débat sur Scaruffi, je vous invite à le lancer sur le forum. concernant<br /> Muse, je crois que tout a été dit.<br /> <br /> <br /> Merci Earnie !<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Je ne sais pas ce qu'on écoutait avant les beatles, Je ne suis pas né dans les années 1940 , peut etre du Charles Trénet ou les Chaussettes noires. L'analyse sur les beatles, c'est de piero<br /> scaruffi (mon petit gourou).<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Et moi qui viens de perdre mon temps à relire une partie des commentaires.  D'ailleurs les arguments d'Anarchy a propos des Beatles (pas révolutionnaire, blabla) mais alors, avant le<br /> rock'n'roll et la british invasion (et donc les pop-songs de trois minutes pour jeunes) on écouté quoi?<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> plus de 150 commentaires pour ce groupe ridicule alors qu'Editors n'en récolte à peine 5. Le monde va mal...<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> Tout à fait d'accord avec l'article !<br /> http://fr.eyeka.com/video/view/788102-a-style-a-spirit-THE-radio-<br /> <br /> <br />
D
<br /> c'est fou comment muse déchaine les passions, c'était déjà le cas sur black holes, faut quand même l'admettre muse permet des débats intenses et vides de sens, je crois que c'est leur plus grande<br /> qualité, grâce à eux des gens de différent horizon se retrouvent et parlent de musique, donc oui antoine DB "merci muse"<br /> <br /> <br />
A
<br /> Le réel intérêt de cet article est à mons sens, qu il fait venir des lecteurs qui n auraient probablement jamais accèdé à planetgong si on n avait pas  écrit sur l actualité de MUSE (cet album<br /> en l occurence).<br /> Et ainsi, une petite brochette de ceux-ci iront lire d autre article et découvriront des merveilles sonores qui jusque là , ne pouvaient en soupçonner l existance.<br /> Ainsi on peut le dire :  "merci ERIC merci MUSE".<br /> <br /> <br />
B
<br /> Pas trop d'accord avec cette dernière idée. Je n'ai pas besoin de savoir que PlanetGong n'aime pas Queen ou Muse pour prendre au sérieux une de leur chronique; et pas besoin de s'appuyer sur<br /> des références type "c'est mieux que" pour faire une bonne chronique.<br /> <br /> <br />
Z
<br /> Et surtout parce que sans celà, les avis positifs perdent toute échelle de valeur. Et donc tout interet.<br /> <br /> <br />
A
<br /> ça vaut le coup de parler de ce qu'on aime pas, pour mettre en lumière les "arnaques"<br /> <br /> <br />
J
<br /> Ne souhaitant rien apporter au débat, je me contenterai de renouveler mon soutien à Eric, et de poser la question "Est-ce que ça vaut vraiment le coup de parler de ce qu'on n'aime pas?" vu les<br /> réactions malsaines générées. La réponse est probablement "Oui" mais à quel prix? Passer son temps à décrire tous le 10 commentaires: la démarche de ce blog, l'esprit qu'il défend, ses partis pris,<br /> son honnêteté et sa mauvaise foie (clairement énoncés en 1ère page), le pour et le contre entre technique/créatif... On risque de perdre l'esprit "créatif" du blog, au détriment de la défense de<br /> ses goûts personnels au nom d'une "justice musicale" et d'une volonté de répondre aux commentaires du plus grand nombre.<br /> <br /> Bref, keep on rockin and writing Eric! Le point rassurant est que ce genre de débat n'a pas lieu dans certains endroits privilégiés, tels le Cosmic trip (Béro, t"es là?) ;)<br /> <br /> <br />
A
<br /> la comparaison entre la technique et l'orthographe est incorrecte<br /> la métaphore la plus juste, serait avec le vocabulaire<br /> <br /> la technique permet d'avoir accès à certains "vocabulaires" que les "non-techniciens" n'ont pas<br /> mais utiliser les mots les plus savants de la langue française, ne fait pas les plus belles phrases...<br /> <br /> <br />
G
<br /> j'avoue que j'ai pas lu tout les commentaires...<br /> <br /> <br />
G
<br /> la parti en français de "i belong to you" est une reprise de l'opéra de saint saens "samson et dalilah!!"qui est magnifique chanter par maria callas...<br /> <br /> <br />
E
<br /> On a déjà parlé de ce fait il y a une centaine de commentaires de cela...<br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> touché eric<br /> eric 1- pierre michel 0<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Ho, hé, c'était un petit clin d'oeil taquin. Pas la peine de jouer les pisse-froid...<br /> OK, je me barre.<br /> <br /> <br />
E
<br /> Un grand classique : la complexe de la vierge effarouchée. Tu nous les aura toutes faites décidément !<br /> <br /> <br />
P
<br /> Ouais, Alex, on pourrait dire que la technique instrumentale est à la créativité musicale ce que l'orthographe est à l'écriture... l'idéal c'est les deux ensemble. ;)<br /> <br /> Quant à vous, Eric, vos réponses laissent un peu perplexe... Lisez-vous bien les commentaires qui sont publiés ? (D'un autre côté, je comprends qu'on doit vous gonfler, à la longue)<br /> Et puis, si la règle du jeu c'est d'être d'accord avec vous, faut le dire tout de suite.<br /> Je trouve en effet un peu indécent la façon dont vos contradicteurs se font aligner, d'autant que, contrairement à vos thuriféraires (là, Alex, j'ai vérifié dans le dico parce que j'avais un gros<br /> gros doute), ils essaient d'argumenter.<br /> Allez, moi, je jette l'éponge ; ça tourne au dialogue de sourds.<br /> Bonne continuation.<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> Hum... je me suis quand même fendu d'un long commentaire en réponse à votre message hier, reprenant point par point votre argumentaire! Si ça vous parait lapidaire, je ne sais plus quoi faire, je<br /> n'ai pas l'intention de réécrire l'article à chaque réponse (pour info, c'est en page 3, après le commentaire 150).<br /> <br /> Concernant la remarque sur l'orthographe de certains commentaires, je trouve ça nul de déplacer le débat sur la forme et non le fond. Bien à vous.<br /> <br /> <br />
A
<br /> par ailleurs :p<br /> toutes les références que tu cites à l'exception des Beatles et des Zombies ne font pas parties de mes groupes favoris<br /> je dois être réfractaire à la "grande musique"!<br /> <br /> <br />
A
<br /> la technique est un moyen et non une finalité<br /> la finalité c'est créer qcchose de cool, qui soit appréciable<br /> il existe d'autres moyens que la techniques (exemple la créativité) pour y parvenir mais on est d'accord que bien utilisée la technique n'est pas un énemi mais bel et bien un allié dans la<br /> recherche d'un truc cool!<br /> <br /> néanmoins, un certains nombres de musiciens (et non d'artistes) se fourvoient dans la technique en lui accordant le statut de finalité, ça donne des trucs sans intérêt à la Malmsteem, dont les<br /> reprises de classiques à la guitare électrique sont pas loin du degrès zéro de la vision artistique<br /> <br /> en aucun cas je rejette la technique, je dis juste qu'il faut la remettre à sa place d'outil et non de but<br /> <br /> <br />
A
<br /> Oui enfin tout cela est relatif, je crois que defendre la simplicité ne doit pas également pousser à la critique facile sur la technicité, malgré tout la plupart des grandes oeuvres rock sont très<br /> techniques. King crimson, les doors, jimi hendrix, le grateful dead ou les zombies sont avant tout des très grands musiciens. Et puis la technicité comme la simplicité n'est pas definit de la meme<br /> façon par tous, ainsi Them Crooked Vulture serait un chef d'oeuvre alors que Frances The Mute de Mars Volta serait une daube (enfin surtout en France d'ailleurs), ou l'inverse selon les critiques.<br /> En fait il y a le bonne technique et de la mauvaise technique en France comme surement de la mauvaise ou bonne simplicité, les beatles sont des génies et voila....<br /> <br /> <br />
A
<br /> enfin l'argument de la technicité est sans objet et irrecevable<br /> <br /> c'est pas parce qu'on sait bien jouer d'un instrument, ou composer des choses compliquées (j'ai pas dis complexes mais bien compliquées) que l'on est un artiste avec un propos intéressant<br /> <br /> savoir être simple (et pas simpliste) est quelque chose de difficile<br /> étaler sa technique ne l'est pas<br /> <br /> <br />
P
<br /> Merci Alex, 100% d'accord !<br /> <br /> <br />
A
<br /> Muse tout comme U2 et Queen d'ailleurs, ce qui gène c'est cette étalage "vulgaire" de sentiments<br /> comme si il fallait en faire des tonnes pour ressentir une émotion, ça manque parfois de subtilité, et de nuance, ce qui fait la richesse des sensations<br /> <br /> <br />
A
<br /> i am the walrus a plein de qualités qu'aucun morceaux de muse n'a<br /> <br /> ça n'a pas ce coté "explosions de sentiments coulants comme un fromage resté trop longtemps au soleil"<br /> <br /> muse est aux beatles ce que ferrero rocher est au chocolat<br /> <br /> <br />
P
<br /> Bon, il me faut ajouter, pour être complètement honnête, que je vous trouve de toute façon plutôt courageux. Limite kamikaze. Aller ainsi à l'encontre du sens commun, écrire des papiers en<br /> sachant qu'ils vous vaudront en retour des salves outragées... chapeau ! Au moins, nul ne vous reprochera de faire dans l'eau tiède consensuelle. <br /> Une petite question, tout de même, et en toute amitié. Je crois comprendre que vous êtes un inconditionnel des Beatles (ce qui n'est, pour le coup, pas vraiment faire preuve d'anticonformisme). En<br /> tant qu'adepte déclaré de la "sobriété" en musique, comment jugez-vous alors des titres comme A day in the life, I am the Walrus, I want you, You never give me your money, Revolution 9 et<br /> j'en passe ? Je serais curieux de le savoir...<br /> pmb<br /> <br /> <br />
E
<br /> Je passe sur votre réflexion autour du "sens commun" pour parler d'anti-conformisme : on ne cherche pas à être anti-conformistes à tout prix ! C'est une pose aussi ridicule que vaine. J'aime, je le<br /> dis, je n'aime pas, je le dis, sans être lapidaire. Y a rien qui m'emmerde plus que les rebelles de salon.<br /> <br /> <br /> J'adore les Beatles, mais ce n'est pas pour cela que je vais baver d'extase devant tout ce qu'ils ont fait. "Revolution 9" dure infiniment trop longtemps et se regarde un peu trop le nombril<br /> (John qui fait sa pose "ha je suis un artiste conceptuel rebelle", ça ne m'intéresse pas). "You never Give Me Your Money" a le mérite d'être interrompue rapidement par "Carry That<br /> Weight" et, oui, Macca est parfois (souvent?) mièvre.<br /> <br /> <br /> Par contre, quand vous parlez de sobriété et que vous citez "I Want You" et "I Am The Walrus" en les citant comme contre-exemples, vous commettez une erreur. "I Am The Walrus" regorge d'effets et<br /> d'instruments - certes chargés - mais ne tombe pas dans la guimauve et la surenchère (comme l'ont fait les Stones sur un morceau comme "Sing This Song Together" ou les Beatles eux-mêmes sur "It's<br /> All To Much" et son cortège de flonflons). Concernant "I Want You", chanson épurée au possible dans ses textes (Lennon voulait à l'origine faire passer un sentiment avec le moins de mots<br /> possibles) et pas franchement démonstrative dans sa musicalité (certes il dure, mais on ne peut considérer ce morceau comme étant flashy),  c'est un morceau expérimental nettement plus<br /> intéressant que n'importe quel extrait stéroïdé du dernier Muse.<br /> <br /> Je termine sur l'expression "adepte de sobriété". Vous vous méprenez, cher ami, sur nos intentions et nos préférences (il n'y a qu'à voir la liste d'albums chroniqués en page d'accueil de<br /> PlanetGong pour s'en convaincre).<br /> <br /> <br />
D
<br /> En conclusion:<br /> <br /> Eric n'aime pas Muse, tout comme la plupart des lecteurs de ce blog, nous avons des goûts similaires, c'est normal, on aime les trouvailles d'Eric, c'est pas tous les jours qu'on peut lire des<br /> chroniques sur des groupes qui, ce qui est valable pour moi, m'a ouvert certaines frontières musicales. Il propose des critiques de groupes différents, parfois des critiques d'avis différents à "la<br /> masse sociale stéréotypée", et on l'en remercie tous, plutôt que de subir ce lavage de cerveau, auquel vous, les harceleurs, avec vos 2 arguments en boucle (voir parfois aucun) vous participez, et<br /> ne faite que provoquez un dégout encore plus important pour ce groupe.<br /> <br /> De l'autre côté, il y a donc vous, vous aimez ce groupe, oui et? Vous lui en voulez... pourquoi? Parce qu'il en a dit du mal? Et alors, vous n'avez plus quatre ans, soit vous essayez de comprendre<br /> pourquoi Eric n'aime pas ce groupe et vous vous remettez en question, soit vous n'étes pas d'accord (et il y en a et c'est normal, aucun avis ne peut faire l'unanimité) et ça s'arrète là.<br /> C'était pas necessaire d'apporter la haine dans vos commentaires, mais plutôt de l'ouverture d'esprit.<br /> Je pense que si réellement vous aimez cet album, cet article ne peut qu'être intéressant...<br /> <br /> <br />
B
<br /> 'tain Eric, t'as vraiment touché une corde sensible avec cette chronique...<br /> Je note 2 choses : d'une part force est de constater qu'un roman de 3 pages n'a pas suffit à construire une contre-argumentation solide, d'autre part les articles élogieux envers muse ne manquent<br /> pas dans la presse et le web.<br /> Donc je conçois que ce soit déplaisant de lire que ses idoles ne valent pas un clou, mais il serait peut-être temps de passer à autre chose.<br /> (accusé Bono veuillez vous avancer à la barre )<br /> <br /> <br />
E
<br /> On m'accuse d'aimer la sobriété, je crois qu'il est temps qu'on se refasse un PPC.<br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Queen et U2 ont marqué la musique par leur sens du grandiloquent et pompieux / pompeux<br /> <br /> bon à part ça je déteste pas Queen, le coté "homo" est assez cool<br /> par contre U2 c'est de la pure merde en barre, et le coté "sauveur du monde" de Bono est infâme<br /> <br /> c'est triste de se dire que la vague punk et post-punk a donné de la place pour des groupes comme U2<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> Mettre Muse et Tokyo Hotel sur le même plan vous discrédite pour de bon. Et prétendre que ni Queen ni U2 n'ont marqué l'histoire du rock dénote soit de votre<br /> ignorance, soit de votre mauvaise foi, soit de votre sens suicidaire de la provocation. Soit les trois à la fois.<br /> Vous êtes en train de vous enferrer, cher ami.<br /> Je me demande si, tout compte fait, je ne vais pas rejoindre Yann (commentaire 61) et mettre en doute votre légitimité. Vous avouez ne pas connaître la musique, mais être néanmoins habilité, non<br /> pas à donner votre avis (ce droit, nul ne vous le contestera), mais à descendre en flammes des artistes qui s'avèrent des compositeurs, des arrangeurs et des instrumentistes hors pairs. Cela à un<br /> nom, et même plusieurs : outrecuidance, pédantisme, cuistrerie, ou encore - plus moderne, mais plus trivial - : foutage-de-gueule.<br /> <br /> Que la musique de Muse vous déplaise, cela se conçoit. Votre oreille, sans doute incapable de faire la différence entre un accord majeur et un accord mineur, reste rétive à une telle profusion<br /> harmonique, une telle richesse d'inspiration ("Trop de notes, Herr Mozart !")<br /> Vous, votre plaisir, vous le trouvez ailleurs, chez des groupes étriqués, bas du front, neurasthéniques et prétentieux, genre Amen Dunes(hu, hu, hu, laissez-moi rire...). Chacun son trip.<br /> D'ailleurs, vous le dites vous-même : Pour que Bellamy trouve grâce à vos yeux, il faudrait qu'il "apprenne la sobriété". Bah voyons ! Tu voudrais pas qu'il te joue Jeux interdits, non<br /> plus ?!<br /> <br /> Si Tartempion n'a jamais travaillé le bois, on permettra à la rigueur à son cul d'avoir une opinion sur le confort de la chaise, mais on ne le laissera pas dénigrer sans réagir les compétences du<br /> menuisier. Et Tartempion aura beau créer un blog, faire preuve d'ironie dans ses chroniques et d'arrogance dans ses réponses aux lecteurs, se prévaloir de je ne sais quel avant-gardisme (enfumage<br /> garanti pour gogos inrockuptibles), rien n'y fera. Tartempion restera un bourrin. Désolé.<br /> <br /> Mais comme je ne doute pas, par ailleurs, ami bourrin, que vous ayez le sens de l'humour (votre papier, je le répète, fait preuve d'un bel esprit et d'une jolie plume), permettez que je finisse par<br /> ce mot de Guitry, lequel tempêtait contre le succès selon lui infondé d'une pièce de théâtre. Quelqu'un lui avait dit : "Mais, voyons, maître, le public adore..." ; il avait alors répondu : "Il est<br /> bien le seul !"<br /> <br /> En somme, cher Eric, vous faites un peu du sous-Guitry...<br /> <br /> Voilà. C'était ma critique de la critique. Trop facile d'être toujours du bon côté du manche...<br /> Allez, sans rancune.<br /> pmb<br /> <br /> <br />
E
<br /> Ecoutez, le raccourci Tokyo Hote / Muse vous ennuie, c'est bien dommage. Il est certes facile, mais après une discussion longue de 150 commentaires, souvent longs et argumentés, j'avais assez peu<br /> envie de répéter pour la énième fois les mêmes arguments.<br /> <br /> Le débat que vous tentez de lancer a déjà été abordé en ces pages il y a quelques temps.<br /> <br /> Après, vos effets de manche et vos citations sont assez amusantes, mais il y a longtemps que ce débat ne m'intéresse plus (je citerai Yohann qui disait " a-t-il du dialogue constructif après le<br /> point Godwin?", à mon avis non).<br /> <br /> <br />
A
<br /> facile c'est Couine non?<br /> à moins que ce ne soit Miouz ou Tokyo Motel?<br /> <br /> :p<br /> <br /> <br />
A
<br /> Muse, tokyo hotel, beatles, Queen...<br /> <br /> <br />
E
<br /> ... cherchez l'intrus.<br /> <br /> <br />
P
<br /> Il paraît que l'histoire de la critique musicale est scandée de plantages énormes (du genre : "Charles Aznavour : retenez bien ce nom car vous n'en entendrez plus parler"). Je crains, ou plutôt<br /> j'espère que celle dont nous a gratifié le sieur Eric à propos de Muse restera dans les annales (avec deux "n", restons courtois) comme le boomerang le plus cuisant de la décennie. Bref, rira bien<br /> qui rira le dernier...<br /> Ceci étant, je dois vous rendre cette justice que votre papier était tout de même bien troussé. A l'évidence, votre plume a plus de pertinence que votre oreille. ;)<br /> <br /> <br />
E
<br /> Hum...<br /> <br /> <br /> Queen n'ont-ils pas vendus des millions de disques ? U2 n'est-il pas un des groupes les plus populaires depuis 20 ans ? On entend parler d'eux régulièrement, les radios "pop-rock" diffusent<br /> régulièrement leurs titres... mais combien de chefs d'oeuvres immortels du rock ont-ils pondu ? Combien d'albums dans la discothèque idéale du 20e siècle ? A mes yeux, aucun, et il en va de même<br /> pour Muse. Un groupe populaire, mais insignifiant. Comme Tokyo Hotel en quelque sorte, mais pour un public plus agé.<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> juste une petite intervention pour dire que la notion d'underground n'a aucun sens pour la pop et le rock avant le psychédélisme<br /> donc parler d'underground pour des disques de 63,64,65 voir 66 est un total-non sens et aussi une preuve que l'on ne sait pas de quoi on parle :p<br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> ...vraiment que ça à faire dans la vie...?!!?<br /> <br /> <br />
E
<br /> ...?!?...<br /> <br /> <br />
T
<br /> Et bien .. cet album est pour le moins décevant.. Surtout si on eu Showbiz, Origin of Symetry et Absolution derrières les oreilles de longues heures durant. Je<br /> dirais même que quand on a goûté à ces albums, on gerbe pendant "Undisclosed desires".<br /> The Resistance commence par un single tout ce qu'il y a de plus "single-hifique" : pas mauvais mais ultra entendu. Et le reste est .. comment dire .. chiant ! (ouch même moi ca me pince le<br /> coeur de dire ca)<br /> Au final je n'ai retenu que US of Eurasia et les 3 Exogenesis, qui valent le détour.<br /> Dommage !<br /> Heureusement, sur scène, le groupe est toujours aussi bon !<br /> <br /> <br />
A
<br /> Horrible... rien que pour ce genre de show de retraité j'aurai aimé que les beatles soient encore en vie et reunis pour remplacer ray davies. Il n'y avait que ray davies, ça va encore on peut dire<br /> que les kinks ne se sont pas totalement ridiculisés meme si c'est le leader du groupe. Il est tombé dans la facilité ou bien  il a du recevoir un gros cheque... Comme quoi il y a des groupes<br /> ou des musiciens qui aiment se sentir les meilleurs du monde, ce spectacle sent l'autosatisfaction à plein nez . Les zombies eux ils ont pas été invités j'espère? Parce que c'est decidé odessey and<br /> oracle est dans le top 5 des meilleurs albums des années 1960. Butcher' tale est une chanson énormissime...<br /> <br /> <br />
L
<br /> Tu as du être bien content de voir le duo Metallica/Ray Davies au Rock n Roll Hall of Fame cher Anarchy, non ? :-))<br /> <br /> <br />
G
<br /> Ah, le débat sur la technique...<br /> <br /> Anarchy, tu es fort amusant: citer le thrash (mouvement dont le dernier véritablement bon album doit dater de 1992 au mieux), et négliger le mouvement qui a porté au pinacle la maîtrise technique<br /> et la branlette de manche: le speed metal... Si c'est pas orienter le débat.<br /> A noter que tu dis qu'aucun groupe français n'a eu d'importance dans ce mouvement... C'est vrai. Mais bon, presque aucun groupe non californien n'ajamais vraiment percé dans le thrash. (on parle du<br /> vrai, pas du dilué de l'an 2000)<br /> <br /> <br /> Après, faire appel à Hendrix, c'est non seulement facile, mais également une erreur, parce qu'Hendrix est, d'une part, l'exception qui confirme la règle en matière de lien vitesse / mélodie, un des<br /> rares à allier si bien vitesse et absence totale de démonstration en fait (pas sur scène, au sein des morceaux: disons que la vitesse est là pour servir le morceau, pas pour se la peter), mais<br /> c'est surtout oublier un truc important: le Jimi Hendrix experience était un véritable groupe, et sa section rythmique (par ailleurs géniale) est primordiale dans les morceaux, enlève la et<br /> l'édifice s'écroule! On peut pas parler d'Hendrix tout seul, comme ça: ca n'a aucun interet.<br /> <br /> (Mais tiens, j'y pense, en quelle occasion Dave Davies nous a-t-il montré ses incroyables talents de joueur de guitare à la vitesse inégalée pour trouver ainsi grâce à tes yeux?)<br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Finalement, on en revient à l'éternel débat musique technique ou musique mélodique. Deux visions du rock différentes.<br /> Perso, la technique m'emmerde si elle est gratuite, ce qui est souvent le cas. Pour moi, un morceau du style "Yesterday" est bien plus difficile à pondre qu'une bouse de Mars Volta. Balancer des<br /> chapelets de notes à une vitesse fulgurante à quoi ça sert ? A part montrer qu’on a passé son adolescence boutonneuse avec comme seul compagne féminine une guitare. <br /> <br /> <br /> Et Jimi Hendrix est peut-être un excellent guitariste mais la plupart de ses morceaux me saoulent complètement. Sans compter qu'il est, avec Clapton, un des principaux responsables de cette<br /> course vers la technique qui a mené aux absurdités des années 1970 telles le hard-rock ou le progressif tout en rendant obsolètes les mélodies simples. Pour ceux qui voudraient écouter quelque<br /> chose de technique et de mélodique en même temps, il y a le jazz. Les meilleurs musiciens qui soient, qui n’oublient pas leurs thèmes en route.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> J'adore le propos sur la vitesse des guitaristes => trash métal => les guitaristes français sont nuls  Impec.<br /> <br /> <br />